Publié dans Editorial

Retards préoccupants !

Publié le dimanche, 24 mars 2024


Certains grands projets ou des entités de base attendent. Leur démarrage, pour les uns, et  redémarrage, pour les autres, prend des retards sans que l’on sache pourquoi exactement. Le pays souffre.
Volobe et Sahofika, deux grands projets hydroélectriques, attendent urgemment les concrétisations et les démarrages effectifs des travaux. Deux grands chantiers dont la finalisation des procédures se fait trop attendre pour des raisons non identifiées publiquement. Le pays vit mal de l’insuffisance chronique des énergies notamment à usage quotidien des ménages et celui des besoins de production des entités de taille modeste aux grandes unités de production industrielle et causant ainsi des dégâts matériels inestimables et des préjudices moraux dévastateurs. La Compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA), croulant sous le poids des dettes colossales,  végète. Les délestages éternels et les coupures intempestives ont trop duré. Les usagers ont le  ras-le-bol !
Le projet Volobe. Une centrale hydroélectrique dont le début de l’étude du projet remonte en 2008. Dotée d’une capacité de production pouvant atteindre les 120 MW, la centrale de Volobe vise à fournir une électricité bon marché à plus de 2. 000. 000 de personnes. Une réponse fiable en vue de la transition énergétique se basant sur les énergies renouvelables. En amont de la rivière de l’Ivondro à 40 km de Toamasina, Région d’Atsinanana, la centrale hydroélectrique de Volobe conforte le point 2  du Velirano du candidat n° 13 Rajoelina Andry qui s’érige en base de départ des actions à entreprendre. La Compagnie générale hydroélectrique de Volobe (CGHV), en tandem avec la JIRAMA, exploite la production. Le démarrage des travaux initialement prévu en 2023 devait être repoussé à plusieurs reprises. Selon les prévisions des experts, si les travaux débutent en 2024, on pourrait espérer les débuts de production au plus tôt en 2028. Vu les urgences en cours et les crises sempiternelles de la JIRAMA, on doit nécessairement faire le maximum pour qu’on puisse entamer incessamment le démarrage du chantier. Il faudra rattraper sans délai les retards.
Le projet Sahofika, un projet de construction d’une énorme centrale hydroélectrique dans le Sud-est, dont l’appel d’offres a été obtenu par le consortium la Nouvelle énergie hydroélectrique de l’Onive (NEHO) d’une capacité de production électrique allant jusqu’à 192 MW, apportera une contribution non négligeable pour le bon fonctionnement de la JIRAMA. Initialement prévu à être opérationnel à partir de 2023, le projet Sahofika dut attendre jusqu’à quand ? En cause, d’interminables négociations entre d’une part les tenants du régime et le consortium adjudicataire du projet de l’autre. On n’entre pas dans les détails des démarches en jeu. Seulement, chaque partie doit essentiellement prendre en considération les intérêts supérieurs de la Nation.
Base Toliara, sis à Ranobe à 40 km de Toliara, développe le projet de sables minéralisés de classe mondiale pour le traitement d’ilménites, du zircon et du rutile pour produire des pigments blancs pour la peinture, des plastiques, du papier, des céramiques et de la métallurgie. Ouverte en 2018, elle a été fermée un an après. Et depuis, la saga Base Toliara finit par lasser l’opinion. La tergiversation ne devrait plus durer. Il fallait trancher : ouvrir ou fermer définitivement !
Les retards préoccupants du démarrage ou de redémarrage de ces projets  d’intérêts vitaux doivent interpeller les uns et les autres.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 
  • Semaine de l’Industrialisation de la SADC - Le Président Rajoelina met en avant les efforts malgaches
  • Gouvernement - Le ministre Valéry Ramonjavelo limogé
  • Faux et usage de faux, atteinte à la sûreté de l’Etat - Deux opérateurs économiques recherchés 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Infrastructures de santé - Maroantsetra dotée d’un centre hospitalier de pointe
  • Actu-brèves
  • RN5 - Le défi de la réhabilitation de l’axe Mananara – Maroantsetra lancé

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-bois
    Un arbre peut en cacher un autre ! Une affaire peut en cacher une autre ! Une similitude simple, en apparence, mais reflète une réalité déconcertante. Dans la vie « sociétale » entre les arbres dans la grande forêt dite forêt vierge, il y a en fait « deux forêts » : la forêt des grands arbres et la forêt des petits arbres appelée aussi le sous-bois. La première, constituée de hauts bois où l’on peut rencontrer des essences à haute valeur ajoutée. La seconde, essentiellement composée des bois de petite taille. La relation entre ces deux types d’essence n’est pas si facile que ça ! La première cache la seconde. Les grands arbres et le sous-bois ont un point commun : le besoin des rayons solaires pour survivre. Et c’est une lutte permanente entre les deux. Quelle analogie, une grande affaire cache une autre ! En effet, sous l’ombre…

A bout portant

AutoDiff